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1. |
Dormir encore
02:13
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flou
flou
se tenir debout
mais flou
dormir encore
à bout
de tout
obligée debout
mais à bout
dormir encore
bouder l’aurore
évoquer la légèreté du corps
dormir encore
repousser l’effort
se lever
juste un peu plus tard
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2. |
Celle que je suis
03:38
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Si tu crois aimer celle que je suis, méfie-toi
car j’abrite en moi aussi tout son contraire
Elle est rude, amère, vache et indécise
Elle me fige, nous compare et nous divise
Pourquoi donc? Va savoir
Aussi je dois dire qu’il m’est difficile de prévoir
les soirs où elle me domine
Mais si l’idée d’approcher plus près se dessine en toi
quand même
alors j’aimerais que tu restes
Oh oui j’aimerais que tu restes
Ouais si l’idée d’approcher plus près se dessine en toi
quand même
Alors j’aimerais que tu reste
s
oh oui j’aimerais que tu restes
oh comme j’aimerais que tu sois celui-là
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3. |
Je n'ai pas oublié
03:42
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Je n’ai pas oublié
nos doigts sur le piano
les fleurs du cerisier
et la soie de tes mots
la longue marche en forêt
moi grimpée sur ton dos
le temps doux du mois de mai
tes bras comme un manteau
Je n’ai pas oublié
la courbe de ton dos
chacun de tes baisers
dessinés sur ma peau
Jamais je n’oublierai
les échos de nos voix
les matins célébrés
dans le blanc de tes draps
Je n’ai rien oulié
des trésors des oiseaux
Les années ont passé sur nous
sans un repos
Bientôt reviendra mai
rejouons du piano
encore et à jamais
mon bel amour...
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4. |
Réservoir
03:01
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Notre ruisseau est devenu fleuve
et ses bouillons de grands remous
Bien à l’abri, qu’il neige ou qu’il pleuve,
la glace n’a pas d’emprise sur nous
Sur le lac, un long barrage
Chute et déluge un soir
J’ai vu les gouttes sur ton visage
Vu craquer le réservoir
À quoi tu penses ma belle eau vive
ma source claire, ma grande rivière
Je suis ton cours, tes beaux détours
Tes pas te ramènent à la mer
Sur la rive, un quai et nous deux
la pluie pour laver les bleus
Nos bras comme solides bouées
nous oserons la traversée
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5. |
Un deux trois passera
02:46
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Pleure ma jolie
Ferme les yeux, pousse un cri
C’est dans la nature, les morts, les ruptures
Un deux trois passera
Pleure ma chérie
Détends les poings, tends la main
C’est dans la nature, les failles, les blessures
Un deux trois passera
C’est une bonne chose au fond
une chance de guérison
une pause d’abondance avant la renaissance
un retour à soi
en attendant je suis là
(bis)
Allez sors de ton lit
Mange un morceau puis oublie
Reviendront les rires et de meilleurs souvenirs
Un deux trois tu verras
Un deux trois ça ira
Un deux trois passera
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6. |
Amie, ma soeur
02:10
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J’ai ouvert le dictionnaire, au hasard
J’ai écrit le mot légère quelque part
dans un livre rempli de ratures, de désordre
où se cache sûrement ma nature
Le poids, toujours, des tâches du jour
me garde sous le niveau des mers
Amie, ma soeur, prends ma douleur
redonne un pouls à mon bonheur
J’ai marché avec Violaine, au hasard
J’ai gravé le mot sereine quelque part
sur un banc à l’abri des grands vents, des courants
où se cache sûrement le présent
Mais le poids, toujours, des tâches du jour
me garde sous le niveau des mers
Amie, ma soeur, prends ma douleur
redonne un pouls à mon bonheur
Amie, ma soeur, prends ma douleur
redonne un pouls à mon bonheur
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7. |
Les coudées franches
04:02
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Je ne figure pas sur la liste de tes ambitions
Je vais retenir de mon mieux les mille et une questions
Jamais je ne serai revanche
Même pas les mains sur les hanches
Je garderai bonne distance
T’auras les coudées franches
Prends tout le temps que tu veux
Je veille sur nous deux
J’ai conduit de nuit le camion de tes conditions
J’ai tenté la décharge, arrivée à destination
un grand amoncellement de branches
tant de pain sur la planche
grâce à la distance,
avoir les coudées franches
Prends tout le temps que tu veux
Je veille sur nous deux
Je me suis rendue au nord,
sur le pont des aspirations
J’y suis restée des heures,
c’est tous les jours célébration
J’ai croisé un si beau dimanche
des jeux, des rires, des fleurs blanches
Malgré la distance,
se saisir des joies franches
Prends tout le temps que tu veux
le temps que tu veux
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8. |
Boucles
04:07
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Nos vies tracent en parallèle
des boucles qui jamais ne croisent
ou si peu, dans une querelle
au chevet du désespoir
Avoir eu l’habitude de rire
Se voir acclimaté au pire
Quelle importance
nos préférences
nos choix
Rassemblées, toutes tes lettres
forment un joli tas de mots
Relire, y trouver peut-être
les plans de notre bateau
L’indifférence
la différence
la foi
Comme un arbre, en novembre
lentement je me dépouille
de ce qui n’a plus de vie
Une à une, à chaque branche,
sans frissonner je détache
tout ce qui doit laisser sa place
Avoir eu l’habitude de rire
Aisément y revenir
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9. |
La flamme
03:42
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Je suis partie quatre jours quatre nuits
loin de vos yeux mes grands amours
La magie d’un ruban nous unit
et je vous porte avec moi toujours
Je reviendrai moins engourdie
pour vous aimer de toute mon âme
Je vous donnerais tout mes chéris
mais d’abord, retrouver la flamme
Je suis partie quatre jours quatre nuits
chasser le froid, faire fuir les doutes
Mon chemin de vie rendu gris
je ne reconnaissais plus la route
Je reviendrai mère adoucie,
vous consoler, apaiser les drames
vous réchauffer les jours de pluie
mais d’abord, raviver la flamme
Je reviendrai chanter pour vous
souffler dans vos cheveux le calme
Il n’y a rien de plus grand que nous
mais il n’y a pas de grand feu sans flamme
Je reviendrai chanter pour vous
souffler dans vos cheveux le calme
Il n’y a rien de plus grand que nous,
plus fort que le feu de nos flammes
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10. |
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Vraiment, je suis partout et nulle part
la tête en orbite de son corps
entre chien et loup
rat et renard
déboussolée par l’évidence
Quand la suite des jours est pesante
asseoir la solitude aux commandes
aller jusqu’au bout, baignée de silence
enfin créer du sens
Là, tout au fond, là
Là, ici, autour et là
Là, sans exception, là
Là.
Vraiment, j’aime les gens qui écoutent
qui voient, ressentent et qui touchent
les êtres fragiles, les autres qui doutent
avec eux continuer la route
Là, tout au fond, là
Là, ici, autour et là
Là
Là, tout au fond, là
Là, ici, autour et là
Là, sans exception, là
Là, tout l’important, là
Là
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11. |
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Si tu crois aimer celle que je suis,
méfie-toi
car j’abrite en moi aussi tout son contraire
Elle est rude, amère, vache et indécise
Elle me fige, nous compare et nous divise
Pourquoi donc? Va savoir
Aussi je dois dire qu’il m’est difficile de prévoir
les soirs où elle me domine
Mais si l’idée d’approcher plus près se dessine en toi
quand même
Alors j’aimerais que tu restes
oh oui j’aimerais que tu restes
oh comme j’aimerais que tu sois celui-là
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Josianne Paradis Montréal, Québec
Née à Montréal à la fin des années 70, 3e d’une fratrie d'artistes, Josianne Paradis enchaîne dès 18 ans les projets musicaux. S’illustre dans qques concours, participe aux projets d’amis artistes, lance 2 albums et 2 EP entre 2008 et 2021. Avec l’expérience de centaines de shows depuis ses débuts et sa vie de maman de 2 beaux enfants, elle se sent riche et enthousiaste pour la suite des choses. ... more
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